L’e-mail va-t-il réellement disparaître ? Une polémique passionnante qui prend un aspect caricatural où d’un côté il y a les passionnés du web social, ceux qui vantent une transformation des usages et de l’autre les anciens acteurs classiques qui réfuteraient toute modification de leur système économique. Mais comme à l’accoutumée, la réalité reste compliquée.
Le fameux article
Un chapitre du Wall Street Journal publié en 2009 avait fait un bug dans la blogosphère : le rédacteur y préméditait la fin prochaine du courriel. Une myriade de commentaires et de lettres ont suivi, c’est indubitablement un sujet qui concerne tant les usagers que les marketeurs. Cet article était édité à l’ère où Google publiait son application Wave en le commercialisant tel un programme dédié à substituer l’e-mail. La relation de Google avec les geeks s’accroît fortement. Le time to market prend place tandis que le web social devient un événement de masse, plus qu’une influence de mode. Pourtant, deux ans après, Google Wave meurt alors que l’e-mail subsiste toujours. La manœuvre de doubler l’email a depuis été reconquis par Facebook, mais malheureusement, l’initiative peine à s’envoler et Google + ne sera sûrement pas l’Email Killer du moment.
Moins d’utilisateurs
Du reste, il existe de bonnes raisons de croire que l’e-mail s’éteint doucement. En termes d’emploi, entre autres, conformément aux dispositions de Comscore, la tendance s’avère précise : les internautes se connectent plus sur les réseaux sociaux que leur webmail. De ce fait, cela atteste-t-il que cette enquête parue en 2009 est vraie ? La réponse de l’e-mail demeure le medium le plus employé pour les transactions multi canaux. De 2009 à nos jours, c’est ce qu’affirme une variété d’études. Dans une trentaine d’années sûrement, l’emailing sera substitué par dieu seul le sait. Dans l’attente, les marketeurs malins favorisent la pratique à la théorie obscure : ils se servent des canaux que les clients emploient. Le courriel ne rivalise pas avec Facebook ou bien Twitter qui est un programme annexe.